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Robert Carlier, écrivain?

Le but de ce blog est essentiellement littéraire : je souhaite présenter ce que je fais (notamment mon premier roman: "Crozant - nous reviendrons"), échanger des réflexions dans ce domaine avec qui le désire, afin de progresser, et partager mes interrogations avec celles et ceux que l’écriture intéresse. Ceci n’est ni un journal intime, ni un trou de serrure qui dévoile quelque turpitude ou quelque désespoir que ce soit. Car je ne pense pas que la littérature soit une turpitude et le désespoir de l’écrivain est toujours provisoire -pour être circonstanciel… Mon nombril ne concerne que moi, et celui des autres ne fait pas partie de mes fantasmes ! A côté de mon roman historique, on trouvera une "pensée de la semaine", mon actualité littéraire, des images,....

A PROPOS DU ROMAN (1)

La vérité historique dans le roman

Un roman ne peut être un livre d’histoire, surtout un roman historique.

Il y a, me semble-t-il, deux grands types de romans historiques : celui dont le sujet est de faire connaître l’époque, et qui comble quelques blancs par l’imagination de ce que pouvaient être ces blancs, et celui dont le sujet est l’intrigue, et qui s’efforce de restituer le contexte historique.

Je ne classe pas parmi les romans historiques ceux qui inventent l’Histoire :ceux-là sont pour moi des romans tout court.

Plus on recule vers des périodes éloignées de la nôtre, plus le romancier historique doit se contorsionner pour se faire comprendre.

Prenons le V° siècle, époque de mon ouvrage. Le pater familias, le père de famille, avait alors droit de vie et de mort sur sa femme, ses enfants et ses esclaves. Personne ne s’en offusquait. Le romancier peut-il, sous prétexte de fidélité historique, mettre en scène un épisode reposant sur une telle pratique sans profondément choquer ses lecteurs d’aujourd’hui, et donc trahir l’état d’esprit des contemporains de son histoire ?

Il lui faut donc mentir, au moins par omission, sur l’époque, pour ne pas la trahir.

On pourrait multiplier les exemples concernant les mœurs, comme la conception de la femme.

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